mercredi 31 octobre 2007

Death ride in Saigon

Non ce n'est pas le titre du dernier Tarantino, mais d'un petit film a vocation culturelle et caractere comparatif.

Sur les bords du Mekong


Depuis près de 20 ans que cette communauté vietnamienne habite une rive du grand fleuve, a proximité de Phnom Penh.

20 ans qu’ils ont fui leur pays a la recherche d’une existence plus clémente. 20 ans qu’ils tentent tant bien que mal de se faire accepter par leurs hôtes. Mais les khmers entretiennent une profonde désaffection pour leur encombrants voisins, qui n’ont cessé au cours des siècles de leur disputer leur territoire.



Laurent travaille avec 4 différentes communautés vietnamiennes au Cambodge. Bien qu’il aie ses affaires ici, a proximité de Phnom Penh, il a un véhicule a disposition qui lui permet de se déplacer dans les autres en fonction des besoins.


Il ne s’agit pas la de son poste initial, mais la gestion d’une école de tissage ne correspondant pas a ses compétences, un couple de volontaires l’a remplacé, lui permettant de partir a la recherche d’une nouvelle mission.

Nous avons fait parti de la même session de formation rue du Bac. A l’époque déjà nous nous proposions de nous rendre visite. Des que j’en eus l’occasion, je n’hésitai pas de le retrouver et suis enchante d’avoir pu le voir sur son lieu de mission, qui a peu de chose a voir avec mon pensionnat anglais…

mardi 30 octobre 2007

A la decouverte de l'Indochine

Je ne le voyais d’abord pas comme tel, mais a force d’y réfléchir, j’ai compris que c’était bien de cela qu’il s’agissait. En partant au Cambodge et au Vietnam a l’occasion des vacances scolaires de fin de semestre, je partais comme en pèlerinage sur les terres de l’Empire déchu.

C’est une remarque d’un guide vietnamien, francophone et /phile, comme il aime a le dire, qui m’a permis de réaliser la véritable motivation de mon séjour: “Souvent, les français qui viennent ici se comportent en colonisateurs”. A l’évidence il ne s’agit pas la d’un compliment.

Néanmoins, je compris alors que moi aussi j’étais venu trouve un morceau de France en Cochinchine. Nostalgie d’une époque que ma génération ne connaît que d’après la relation historique de la débâcle française a Dien Bien Phu. Séjour sur les traces d’une utopie obsolète, dont le souvenir est aujourd’hui encore rempli d’amertume.




Alors on rencontre avec plaisir des bâtiments de facture classique, on s’étonne de découvrir des reproductions de monuments familiers, et se félicite que les vietnamiens, comme les cambodgiens, aient eu la bonne idee de continuer a compter le pain parmi les aliments de leur régime quotidien.





Pendant près de deux semaines donc, je suis parti a la recherche d’une France qui n’existe plus. J’en trouvai des vestiges qui me conduirent a m’interroger sur les Vietnam et Cambodge d’avant la colonisation, alors vierges encore des dérives idéologiques dont ils peinent a s’extirper.