vendredi 9 novembre 2007

Indochine 2 (12-14/10)


Le train de nuit que je pris de Saigon a Hue est en fait, aussi un train de jour. En effet, il met 17 heures pour rejoindre la ville impériale depuis HCMV (Ho Chi Minh Ville). Compter encore une quinzaine d’heures jusqu’a Hanoi.

J’arrivai donc a Hue le 13 en fin d’apres-midi. Il était important pour moi d’y être avant la nuit afin de pouvoir me réveiller a 2 heures du matin pour voir le 15 de France plier face aux Anglais. Je dois avouer que me recoucher abattu, a 4h, la gorge serrée d’amertume, fait parti des souvenirs que j’aimerais ne pas garder trop longtemps en mémoire.

Une courte nuit me dédommageai de la déception, sinon du sommeil perdu, et je partis a la rencontre de la ville impériale plein d’un enthousiasme fatigue.

Sur mon chemin je rencontrai un guide parlant le français qui m’offrit un petit remontant dans ce qui ressemblait plus a une vieille pharmacie des années 50, qu’au PMU du coin. Nous convînmes de nous retrouver pour le déjeuner au bord de la rivière.

Deux heures durant, je visitai la cite interdite, rêvant de voir se dresser les vestiges des bâtiments impériaux, fiers a nouveau, et prêts a accueillir les pas des Grands de Cochinchine, du Golfe du Tonkin et de Chine même.


A la vue de certains édifices demeures quasiment intacts, ou adroitement rénovés, je ne pouvais m’empêcher de voir le drapeau rouge hanter de son ombre ces lieux d’un autre temps.
Le guide me dit que le nord du pays est beaucoup plus communiste que le sud. Les gens y sont d’après lui de fieffes menteurs qui sont miels devant vous, et vinaigre derrière votre dos. De toute manière je n’ai pas le temps d’aller plus au nord.


Commence alors mon voyage retour le long de la cote, jusqu’a Saigon.

vendredi 2 novembre 2007

Indochine 1 (09-12/10)


Après deux jours d’activités administratives a Bangkok, j’ai pris l’avion le 9 octobre pour Phnom Penh ou je suis reste une nuit chez les volontaires MEP (Missions Étrangères de Paris). Le lendemain j’ai passe le matin a visiter la ville avant d’accompagner un volontaire sur son lieu de mission: une communauté catholique vietnamienne sur les bords du Mekong. (voir article “Sur les bords du Mekong”)
Une rivière qui me faisait rêver avant que je ne la découvre. Elle a perdu son caractère mystérieux aujourd’hui, mais ne cesse pas d’évoquer des paysages romantiques a mon esprit, amateur il est vrai de lieux a consonances romanesques.


Le lendemain je prenais déjà un car pour Saigon ou je logeai une nuit. Il commença a pleuvoir en fin d’apres-midi, après que nous eûmes passer la frontière sans encombres (30$ le visa). Nous sommes arrives de nuit, sous des trombes d’eau, dans le quartier ou logent les touristes.
Le temps de prendre une douche, les rues s’étendaient devant moi sous une trentaine de centimètres d’eau.

Après une bonne nuit de sommeil je parcourus le district 1, appelé Saigon (la ville ayant pour nom officiel Ho Chi Minh Ville), ou j’écumai les musées et autres attractions touristiques. Cette partie de la ville m’a paru agréable. Cependant elle ne représente qu’une infime partie de la megapole et ne permet de s’en faire qu’une vague idee.


Quelques bâtiments coloniaux jouxtent des édifices plus austères et de vastes places meublent le parcours piéton que propose le guide Lonely Planet du Vietnam.


Des cyclos ne cessent de nous haranguer en un anglais adroit, carnet de références de touristes satisfaits a l’appui, ils désespèrent de nous faire découvrir la ville par leurs yeux aguerris.

Comme je ne parvins pas a joindre les volontaires le jour même, je décidai de prendre le train de nuit pour Hue, au centre du pays.
(Suite a venir)