lundi 23 juillet 2007

E= mc2

Tout est relatif. Chaque chose correspond a son environnement et fonctionne selon son domaine d’application.

Ce qui est vrai ici ne l’est pas forcément la-bas, et le signifiant sur lequel on s’accorde a l’Ouest pour designer un objet donné n’est pas le même a l’Est.

Enfin, un billet de 100 dollars n’a pas la même valeur a New York et en Ouzbekistan.

La simplicité existe aussi en France. Des gens y vivent qui sont pauvres et menent un quotidien difficile. Il n’est pas nécessaire de faire des milliers de kilomètres pour trouver la misère.

Néanmoins, je me rends compte qu’a Paris je ne la voyais pas. Ou peut-etre ne la regardais-je pas. Bien évidemment, l’objet de mon séjour en Thailande me pousse a lever le tapis sous lequel se meut une population particulièrement modeste. Et parce que l’on cherche, on trouve. Alors je regrette de n’avoir pas cherche tant que j’étais en France.

En effet, je découvre aujourd’hui un monde dont je ne soupçonnais pas la nature, et qui chamboule ma manière de voir les choses. Je vois des gens qui n’ont pas grand chose, parfois pas même de passeport leur assurant l’asile dans un pays ou un autre, et mes yeux s’ouvrent sur une autre réalité.

Ils m’accueillent comme un chef d’Etat, me donnent a manger, a boire et se réjouissent franchement lorsque je leur dis que c’est délicieux.
Ils ont envie de communiquer et s’évertuent a parler la langue des farangs.

Je suis parfois gêné de tant de sollicitations, de tellement d’hospitalité. Parce que j’ai du mal a accepter le fait que jamais je n’aurais fait de même chez moi, a Paris.

Alors oui, tout est relatif, mais cela n’a pas toujours été comme ça. Les peuples d’Europe aussi, ont été accueillants, hospitaliers. N’est-ce pas? Peut-etre s’agit-t-il d’une spécificité de la campagne, en opposition a la ville?

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